Grossesse

Déprime après accouchement : comment j’ai remonté la pente après ma grossesse

Si vous avez lu le précédent article sur le sommeil (ou plutôt le non sommeil) de ma fille aînée, vous pouvez facilement imaginer que la période a été difficile pendant un moment.

La déprime après accouchement associée à l’arrivée d’un deuxième enfant

Arrivée d'un deuxième enfant

Comme je l’ai expliqué, ma grande fille Sélène a vu arriver une petite sœur (Romy) lorsqu’elle n’avait pas tout à fait 3 ans (oui oui, rien ne nous arrête !). A ce moment-là, peut être à cause de la fatigue physique, du découragement de ne pas solutionner le problème de sommeil de Sélène (car, oui, on se sent comme une merde quand on n’arrive pas à aider notre propre enfant), la chute d’hormones et même un petit post-partum, j’ai eu un passage à vide.

Au fond du trou, je prends un traitement : épuisement post partum ?

En effet, après la naissance de ma seconde,  je ne dormais plus du tout, j’avais des idées noires et je perdais pas mal de poids (pratique après une grossesse, me direz-vous !!) Je suis donc allée consulter mon médecin traitant. J’apprécie beaucoup ce professionnel, qui est toujours soucieux de ma santé et de mon bien-être et qui a essayé de me proposer des solutions. Il m’a donc mis sous somnifères et antidépresseurs. Il m’a également prescrit une prise de sang.

Prise de médicaments

N’étant pas très habituée à ce type de médicaments j’ai d’abord été un peu malade… Mais aussi très mal à l’aise à l’idée que quelqu’un découvre ce que je prenais ! Car j’avais littéralement peur de passer pour une faible, incapable de s’occuper du sommeil de sa fille mais aussi d’elle-même.

Finalement, un diagnostic : pas de dépression post-partum

Puis les résultats de la prise de sang sont tombés : hyperthyroïdie ! J’ai sauté de joie à l’idée d’avoir une « maladie » plutôt que de faire une dépression post-partum.

Je ne fais pas de post-partum ! Tout le monde a bien compris ??

Je ne sais plus exactement pourquoi, mon médecin a alors décidé de maintenir le combo antidépresseurs/somnifères, et j’ai poursuivi quelques temps comme ça (sûrement parce que je n’avais pas dû lui dire que ça me rendait un peu malade… Oui je suis comme ça !!).

Puis, le blackout

Sauf que médicaments, thyroïde, ou mal-être, j’ai fini par faire un malaise sur mon lieu de travail et partir avec les pompiers. S’en est suivi un « long » arrêt de travail (1 mois) pour que je puisse me reposer. Je me rappelle avoir vraiment eu l’impression de toucher le fond.

On entrevoit finalement une solution : préserver sa santé après accouchement

C’est à ce moment là que nous avons eu le rendez vous avec notre sauveuse pour le sommeil de Sélène, c’est-à-dire la personne qui travaillait sur les émotions. J’ai assisté à la première séance de ma fille en étant toujours au fond de mon trou, et à la fin je lui ai demandé si elle pouvait m’aider, moi, ma tête de zombie, ma thyroïde et mon mal-être.

Pompiers
C'est toujours sympa d'agrémenter sa journée en allant faire un petit tour avec les pompiers.

Vous avez déjà eu l’impression de voir la lumière au bout du tunnel ? A ce moment là, quand elle m’a expliqué ce qu’elle pourrait faire pour moi, moi oui !! J’ai alors arrêté mes médicaments sans le dire à personne (et surtout sans que personne ne me dise de le faire, ce qui j’avoue n’était peut être pas très prudent ; il est impératif de consulter votre médecin avant de faire ça, ne faites surtout pas comme moi !).

Lumière au bout du tunnel
Ceci n'est pas une expérience de mort imminente.

J’ai donc fait ma première séance… et j’ai enfin pu sortir de mon trou, pour commencer à aller de l’avant. Évidemment pas de magie, ce fut progressif et naturel (pas d’effort, ou de défis relevés de ma part). Mon cheminement s’est étalé sur 3 séances de travail transgénérationnel.

Et après ? Retour à une vie plus apaisée

Aujourd’hui, je me sens réellement soulagée, comme si un poids m’avait été enlevé des épaules. Et c’est ensuite que je me suis formée, soutenue par cette même personne qui était venue à mon secours. C’est la raison pour laquelle c’est désormais mon tour de vous proposer mon aide grâce au travail transgénérationnel, émotionnel et comportemental.

Vous pouvez échanger directement avec moi soit dans les commentaires, soit en suivant les informations de contact. Nous chercherons ensemble votre propre cheminement !

Apaisement
Et on pourra même prendre un thé ensemble, avec ou sans les chaussettes.

2 réflexions sur “Déprime après accouchement : comment j’ai remonté la pente après ma grossesse”

  1. Bonjour Fanny
    Je suis maman depuis 2 mois et depuis 3semaines environ c’est compliqué je me sens épuisée,moralement physiquement.Je mansue cruellement denergie malgres les vitamines que jai pris j’1ai un sommeil agité, j’angoisse j’ai l’impression ne plus être moi même. J’arrive plus à avoir des conversations normales ,j’ai des difficultés d’élocution, incapacité à parler par moment. Des dificultes à accomplir les tâches quotidiennes…
    Merci pour ta page ,j’aimerais que l’on échange sur ça
    Tu as peut être des conseils à me donner
    Lisa

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